Parler de féminisme lui vaut des insultes

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Xenia TchoumiParler de féminisme lui vaut des insultes

Sur les réseaux sociaux, Xenia Tchoumi fait face à de nombreuses réactions négatives quand elle aborde l’égalité entre les femmes et les hommes.

Installée à Londres, Xenia n’exclut pas de revenir vivre en Suisse un jour.

Installée à Londres, Xenia n’exclut pas de revenir vivre en Suisse un jour.

xeniatchoumi.com

Le 21 août 2020, dans «Helvetia», sur la radio SRF Virus, celle qui est arrivée en Suisse à 5ans en provenance de Russie a confié qu’elle avait vécu et constaté des différences de traitement envers les étrangers durant son enfance.

Aujourd’hui, c’est en tant que femme que Xenia Tchoumi doit se battre contre les discriminations. «J’en parle sur les réseaux sociaux. J’essaie de poster des articles faciles et courts au moins une fois par semaine pour expliquer ce qu’est le féminisme, que ce n’est pas quelque chose contre les hommes», raconte l’influenceuse.

Bien qu’elle ne veuille surtout pas que la femme soit supérieure à l’homme, Xenia reçoit beaucoup de réactions négatives quand elle aborde le sujet de l’égalité entre les sexes. «Plein de gens m’écrivent pour me dire qu’ils étaient fans de moi, mais qu’ils trouvent horrible que je parle de féminisme, que je ne comprends pas le monde. Je reçois beaucoup d’insultes, ce n’est pas facile», livre la Tessinoise de 33 ans. Quand elle est contactée par message privé, celle qui vit à Londres ne répond pas. Par contre, si des abonnés s’expriment dans les commentaires, elle prend le temps de réagir. «Comme ça tout le monde peut le voir et se faire sa propre opinion.»

«On vit toujours des discriminations en tant que femme, même dans les pays développés. Il faut être attentifs, c’est un combat»

Xenia Tchoumi, influenceuse et entrepreneuse digitale

Si Xenia est face à des personnes qui tiennent des propos sexistes, elle leur dit ce qui la dérange. Même si, «avec certains, notamment ceux qui sont âgés, c’est inutile. Ils ont des idées très arrêtées. C’est dur de leur expliquer que le monde a changé et que les femmes ont des droits», avoue-t-elle.

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