Il s’appelle James Webb, et c’est un nouveau télescope spatial. Plus grand, plus puissant et plus éloigné dans l’espace que ses prédécesseurs, il s’apprête à rejoindre l’espace le 18 décembre.
Ce projet pharaonique est le fruit d’un partenariat international entre le NASA, l’ESA et l’ASC. Et surtout, "il y a du belge, du wallon, du liégeois et du flamand sur ce télescope."
La mission James Webb, c’est un monstre
"La mission James Webb, c’est un monstre", lance Christophe Grodent. Le directeur commercial du Centre spatial de Liège ne peut cacher sa fierté : "le CSL a été fortement impliqué dans la fabrication, le design et la qualification de deux de ses quatre instruments."
Il faut dire que le Centre Spatial de Liège est incontournable en Europe. "Le centre est effectivement reconnu pour ses capacités et son expertise à calibrer des instruments optiques spatiaux. Et surtout à soumettre ces instruments de satellites à des environnements spatiaux extrêmes, que ce soit très chaud ou très froid."
►►► À lire aussi : Le télescope James Webb rejoindra les étoiles le 18 décembre
Il y aura donc du "made in Belgium" dans ce fameux télescope. Et ce n’est pas rien, puisqu’une fois envoyé dans l’espace, "toute réparation devient impossible". La responsabilité est donc de taille : pas de droit à l’erreur.
Et d’autres Belges contribuent également à ce projet unique. "Il y a du belge, du wallon, du liégeois et du flamand sur ce télescope. Il y a vraiment beaucoup de Belges sur cette mission", conclut Christophe Grodent. C’est notamment le cas des astrophysiciens de l’université de Liège, qui participeront à différents programmes d’observation.