Élections du 8 septembre : Principaux points dans le programme électoral du PPS

Élections du 8 septembre : Principaux points dans le programme électoral du PPS

jeudi, 2 septembre, 2021 à 11:48

Rabat – Voici les principales propositions contenues dans le programme électoral du Parti du progrès et du socialisme (PPS) pour les prochaines élections du 8 septembre.

– Parvenir à court terme à un taux de croissance de 6%. Pour ce faire, le PPS relève la nécessité d’éliminer les écueils à l’investissement, promouvoir la compétitivité des entreprises, lutter contre toutes les formes de l’économie de rente, privilégier le dialogue social en associant les salariés à la prise des décisions au sein des entreprises et aussi trouver le juste équilibre entre compétitivité, bonnes conditions de travail et respect des droits des salariés.

– Renforcer le rôle de l’État et développer de nouvelles relations avec les autres acteurs tant au niveau de l’orientation et de la régulation que sur le plan de son intervention directe en tant qu”’État développementiste” et sa responsabilité de garant de l’équité sociale et territoriale.

– Promouvoir le rôle majeur de l’État et sa responsabilité sur le plan de la mise à niveau des infrastructures, revaloriser socialement l’ensemble des régions, promouvoir les investissements industriels structurants ainsi que la recherche scientifique.

– Moderniser le secteur public de manière à consolider sa résilience, permettant ainsi à l’État d’avoir le contrôle direct sur des filières à fort potentiel, notamment dans le domaine de l’exploitation des énergies.

– Renationaliser et restructurer la société de raffinage Samir basée à Mohammedia, maintenir le statut public de l’ONEE et l’OCP et mettre en place un pôle public solide à même de permettre à l’État de financer de grands projets et tisser des partenariats aux niveaux national et international.

– Promouvoir un secteur privé productif et responsable socialement et écologiquement, améliorer le climat des affaires, favoriser une industrialisation à marche forcée pour une croissance inclusive et durable et soutenir les petites et moyennes entreprises à travers des financements bancaires garantis par l’État.

– Mobiliser les ressources du Fonds Hassan II pour venir en aide aux entreprises menacées de faillite, réduire les délais de paiement des arriérés à l’égard des entreprises publiques et rembourser le total de la dette publique, instaurer des mesures incitatives en faveur des entreprises nationales qui réalisent un fort taux d’emploi et simplifier les procédures d’accès aux marché publics tout en réservant aux petites et moyennes entreprises au moins 20 % de parts de marchés.

– Réviser les choix et stratégies dans le domaine agricole, préconisant de placer la sécurité alimentaire en haut des priorités, soutenir l’agriculture familiale vivrière, protéger les petits exploitants agricoles contre la spéculation et améliorer les conditions de travail des ouvriers agricoles dans les grandes exploitations.

– Revaloriser le salaire minimum agricole garanti au même niveau que celui en vigueur dans l’industrie et le secteur des services, assurer l’équité dans les salaires entre hommes et femmes, accélérer l’opération de protection sociale en milieu rural, revaloriser les ressources locales et promouvoir une économie sociale et solidaire basée sur un équilibre entre les ressources hydriques, les terres arables et la forêt.

– Multiplier les initiatives de la société civile et autres coopératives tout en valorisant les expériences réussies dans le domaine de l’économie solidaire surtout en milieu rural et aussi les entités dirigées par les jeunes et les femmes.

– Adopter une gestion déléguée dans le domaine de certains services publics au profit des entités opérant dans les filières de l’économie solidaire, notamment les prestations concernant la santé, l’assistance sociale, l’éducation, l’enfance ou encore la prise en charge des personnes âgées.

– Assurer une réforme du régime de retraite par la promulgation d’une loi-cadre fixant les règles et l’agenda d’une réforme globale, et ce, dans une démarche volontariste garantissant l’élargissement du champ de couverture des pensions de retraite ou encore la refonte de la Caisse Marocaine des Retraites (CMR) et du Régime Collectif d’Allocation de Retraite (RCAR).

– Mise à niveau de l’école publique selon une démarche respectueuse de l’égalité des chances, en favorisant la généralisation de l’enseignement et son caractère obligatoire jusqu’à l’âge de 16 ans.

– Promouvoir un enseignement universitaire ouvert sur son environnement socio-économique.

– Éradiquer l’analphabétisme qui touche de plus en plus les jeunes en décrochage scolaire.

– Promouvoir le rôle de la culture dans la société, mettre en place une politique sportive en phase avec les défis socio-économiques et culturels et adopter une politique judicieuse en matière de réinsertion des personnes en situation de handicap.

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