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Des politiciens dénoncent une attaque verbale contre Chrystia Freeland

Des politiciens dénoncent une attaque verbale contre Chrystia Freeland
Capture d'écran Twitter


Des politiciens de tout horizon politique ont dénoncé des propos qui ont été tenus à l’encontre de la vice-première ministre du Canada, Chrystia Freeland, qui a été agressée verbalement lors d’une visite en Alberta, selon une vidéo publiée sur les médias sociaux. 

Postée sur un compte qui fait part de son opposition aux mesures sanitaires liées à la COVID-19, il est possible d’entendre des personnes traiter Mme Freeland de «traître» en lui disant qu’elle n’a «pas sa place ici» lorsqu’elle entre dans l’ascenseur d’un hôtel de Grand Prairie.

«Il n’y a absolument aucune place dans notre pays pour le harcèlement, l’intimidation et la conduite menaçante dont [Chrystia Freeland] et son personnel ont fait l’objet [vendredi] soir», a indiqué sur Twitter le ministre fédéral de la Sécurité publique, Marco Mendicino.

«Ce type de comportement doit être dénoncé et condamné par tous, quelle que soit l’affiliation politique», a-t-il précisé.

  • Écoutez la rencontre Lisée - Mulcair avec Martineau diffusée chaque jour en direct 9 h 05 via QUB radio :

Le candidat à la chefferie du Parti conservateur du Canada, Jean Charest, a également condamné l’incident, soulignant qu’il s’agit d’un «comportement dangereux».

«Cela ne peut pas être normalisé. Chaque leader politique doit s’exprimer et condamner cela», a-t-il déclaré sur Twitter.

«Ce qu'a vécu la vice-première ministre du Canada Chrystia Freeland est inacceptable. On doit dénoncer le harcèlement sous toutes ses formes», a fait valoir le premier ministre québécois François Legault.

Même son de cloche du côté du premier ministre de l’Alberta, Jason Kenney, qui a mentionné que le «harcèlement verbal et les menaces» dirigés vers Mme Freeland sont «répréhensibles».

«Si vous n’êtes pas d’accord avec un politicien, par tous les moyens, exercez votre droit de protester. Mais les cris, le langage menaçant et l’intimidation physique dépassent les bornes», a-t-il soutenu sur le média social.

«Vous savez que nos gouvernements ont beaucoup de désaccords sérieux. Mais vous êtes plus que bienvenu pour venir nous rendre visite ici, dans la province où vous avez grandi», a-t-il écrit en s’adressant à la vice-première ministre.

-Écoutez Nicole Gibeault, juge à la retraite au micro de Benoît Dutrizac sur QUB radio :

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