Penser positivement au vieillissement aide à inverser le déclin cognitif

Selon une étude, les participants ayant des croyances positives sur l'âge avaient une prévalence de déficience cognitive plus faible.

Pour vivre en bonne santé, pensez positif. Selon une récente étude réalisée par la Yale School of Public Health et publiée dans le JAMA Open Network, les patients atteints de troubles cognitifs légers qui pensent positivement au vieillissement sont plus susceptibles de récupérer la mémoire.

"Notre étude de cohorte comprenait 1 716 participants (953 femmes et 763 hommes), avec un âge moyen de 77,8 ans. Confirmant notre hypothèse, les participants avec une déficience cognitive légère (MCI) au départ étaient significativement plus susceptibles de connaître une récupération cognitive s'ils avaient des croyances positives sur l'âge au départ", expliquent les auteurs de l'étude.

Des croyances positives sur l'âge

"La plupart des gens supposent qu'il n'y a pas de guérison du MCI, mais en fait la moitié de ceux qui en souffrent se rétablissent. On sait peu de choses sur les raisons pour lesquelles certains se rétablissent alors que d'autres ne le font pas. C'est pourquoi nous avons examiné les croyances positives en matière d'âge, pour voir si elles aideraient à fournir une réponse", souligne Becca Levy, professeur de santé publique à l'Université de Yale, auteur principal de l'étude et citée par le Daily Mail.

Dans le cadre de cette étude, les chercheurs ont découvert que les personnes âgées avec des croyances positives sur l'âge étaient moins susceptibles de développer une déficience cognitive légère au cours des douze années suivantes. "Parmi les participants ayant une cognition normale ou un MCI au départ, ceux ayant des croyances positives sur l'âge avaient une prévalence de MCI plus faible, 609 contre 1 107, par rapport à ceux avec des croyances négatives sur l'âge", détaillent les auteurs. Avant de conclure : "Considérant que les croyances positives sur l'âge peuvent être renforcées, nos résultats suggèrent que les interventions sur les croyances liées à l'âge aux niveaux individuel et sociétal pourraient augmenter le nombre de personnes qui connaissent une récupération cognitive".

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