L’IFPI, qui représente l'industrie du disque dans le monde, a annoncé une progression du marché mondial de 18,5% en 2021, avec un résultat total de 25,9 milliards de dollars. Les revenus du streaming par abonnement payant ont augmenté de 21,9% (soit 12,3 milliards de dollars, avec 523 millions d'utilisateurs de comptes payants fin 2021). La croissance a été soutenue par les bonnes performances d'autres exploitations, notamment les supports physiques (+16,1%), avec +51,3% pour le vinyle, et +8,9% pour le CD (en progression pour la première fois depuis longtemps).
L'Asie enregistre une croissance de 16,1%, l’Europe de 15,4%, l'Amérique latine de 31,2% (le streaming y a représenté 85,9% du marché), le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord progressent de 35%, avec une part record de streaming (95,3%), États-Unis et Canada affichent +22%, et l'Afrique subsaharienne a vu ses revenus augmenter de 9,6%.
Ces statistiques peuvent paraitre dérisoires lorsqu’on les compare à celles du luxe, mais elles témoignent d’une dynamique positive après des années très compliquées. La musique enregistrée a été la première industrie, il y a vingt ans, a être dévastée par le numérique. Dans un pays comme la France son chiffre d’affaires ne représente encore que 40% de celui d’il y a vingt ans.