Football

Guy Parmelin ne jouera finalement pas l’Euro 2024 avec la Suisse

Pressenti pour intégrer la liste des 38 de Murat Yakin, le sexagénaire n’a finalement pas été retenu par le sélectionneur de la Nati. « Il est vrai que son accent fait rire tout le monde et qu’avec lui la bonne ambiance dans les vestiaires est assurée. Mais ses dernières performances ne plaident pas en sa faveur », a expliqué l’ancien joueur de l’équipe de Suisse devenu coach sur un malentendu.

On ne verra pas Guy Parmelin éteindre Kylian Mbappé. Pressenti jusqu’à présent pour intégrer la liste des 38 – sur 26 – joueurs suisses sélectionnés pour prendre part à l’Euro 2024, le sexagénaire qui évolue habituellement sur le côté gauche n’a finalement pas été retenu par le coach de la Nati. La faute à « une série de mauvaises performances » qui « n’ont pas joué en sa faveur au moment choisir entre lui et Ulisses Garcia ou Ricardo Rodriguez », a expliqué Murat Yakin en conférence de presse. Une véritable désillusion pour Guy Parmelin qui, depuis quelque mois et pour le plus grand bonheur des Suisses, avait totalement délégué la gestion de son département à des personnes autrement plus compétentes que lui dans l’optique de s’entraîner comme un dibale et d’arriver le plus affûté possible à l’Euro. « Sans moi, l’équipe de Suisse c’est comme le Portugal sans Ronaldo ! », s’est ainsi insurgé le conseiller fédéral sur X – formely Twitter – en apprenant qu’il ne faisait pas partie des préférés de Murat Yakin.

Plusieurs options s’offrent néanmoins à Guy Parmelin pour intégrer la Nati avant la publication de la liste définitive du sélectionneur helvétique. La première – qui est aussi la plus connue puisqu’elle est pratiquée depuis des temps immémoriaux – serait de faire les croisés à l’un de ses concurrents directs. La deuxième consisterait pour sa part à élever son niveau de jeu. Or, Guy Parmelin est déjà quasiment à son maximum : « À mon âge, on a d’ores et déjà tout vu et l’on sait déjà tout ! », estime en effet le Bursinois. La troisième option consisterait alors à l’intégrer au staff de l’équipe de Suisse : « S’il ne devait pas avoir le niveau pour être titulaire, on pourrait toujours l’embaucher comme nettoyeur de crampons, préposé à la distribution de bouteilles d’eau ou comme ramasseur de balle », détaille ainsi l’Association Suisse de Football (ASF). « Cette dernière modalité n’est toutefois pas totalement de notre ressort dans la mesure où il faudrait également qu’elle soit acceptée par l’organisation de l’Euro. Or, les Allemands ne sont pas particulièrement connus pour leur ouverture d’esprit », déplore l’ASF.

La Rédaction.

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